Un suivi psychologique et une médiation familiale seront proposés à la fillette de 12 ans qui vient de célébrer ses fiançailles à Gafsa a déclaré, vendredi, Mehyar Hamadi, délégué général de la protection de l’enfance (DGPE), laissant entendre un recours au juge de la famille pour résoudre cette affaire.
Même si dans cette affaire, les textes législatifs interdisant les fiançailles d’enfants sont absents, il n’en demeure pas moins que “l’humanisation de la loi” est possible en s’appuyant sur les données, les expertises psychologiques et les conventions relatives aux droits de l’Enfant, a précisé, Hamadi dans une déclaration à l’agence TAP.
Pour le responsable, la situation de la fille qui vient de célébrer ses fiançailles avec un garçon ne dépassant pas les 15 ans, se caractérise par sa “fragilité” en raison de l’immaturité des deux enfants, insistant, à cet égard sur la nécessité d’intervenir d’une manière efficace pour offrir au deux enfants l’accompagnement psychologique nécessaire.
Jugeant les déclarations médiatiques du délégué de la protection de l’enfance de Gafsa limogé comme “une atteinte aux droits de l’enfant”, Mehyar Hamadi a fait savoir que, le délégué régional adjoint s’est chargé de l’affaire et s’est rendu à l’école de la fillette pour prendre connaissance des conditions de sa rentrée scolaire.
Dans le même contexte, Il a estimé que les déclarations du délégué limogé est “un acte isolé” et ne représente nullement la fonction du délégué de la Protection de l’Enfance(DGPE).
Le responsable a, à ce propos, tenu à rappeler que le rôle des 36 DPE répartis sur les différentes régions du pays est de consolider le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant selon les conventions internationales et les législations nationales dans le cadre du Code de Protection de l’Enfant.
Le DGPE a pour mission d’intervenir d’une manière préventive dans les situations où l’enfant est menacé.