Des membres du bureau exécutif de Nidaa Tounes ont imputé la responsabilité des « actes de barbarie » contre les biens et les personnes à Hafedh Caid Essebsi vice-président du parti et Ridha Belhaj membre du bureau politique, chef de cabinet du président de la République ainsi que de leurs sympathisants.
Dans une déclaration publiée dimanche, les signataires évoquent les actes de violence survenus à l’ouverture de la réunion du bureau exécutif du parti.
Ils dénoncent « fermement » pareils agissements « fascistes » qui rappellent ce qui s’est passé à Djerba en 2012 quand des membres des « comités de protection de la révolution » se sont attaqués à la réunion de Nidaa Tounes.
Ces agissements visent à boycotter la réunion, à l’instigation de certains dirigeants putschistes qui cherchent à faire main basse sur les structures du parti, peut-on lire de même source.
Dans la même déclaration, les signataires affirment leur attachement aux structures légitimes du parti, réaffirmant leur soutien à son président, unique garant de l’unité du mouvement.
Plus tôt dans la journée, le directeur exécutif de Nidaa Tounes, Boujomaâ Remili a annoncé l’annulation de la réunion du bureau exécutif du mouvement prévue ce dimanche à Hammamet, sur fond d’actes de violence survenus sur les lieux de la réunion.
« Ce qui s’est passé aujourd’hui à Hammamet représente une escalade dangereuse sans précédent », a-t-il déclaré, jugeant nécessaire d’envisager d’autres solutions afin de régler les problèmes du parti, pouvant aller jusqu’à la mise à l’écart des éléments qui sont à l’origine des divisions au sein du parti, en allusion au clan dirigé par Hafedh Caïd Essebsi.