Le porte-parole officiel du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Sliti a estimé, vendredi, que les aveux des deux témoins libyens auditionnés par le juge d’instruction sur l’assassinat des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari ne peuvent être établis comme une vérité juridique irréfutable.
« les aveux des deux témoins auditionnés par le juge d’instruction en charge du dossier de Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari ne peuvent être établis comme une vérité juridique irréfutable, dans la mesure où « la preuve juridique irréfragable n’a pas été, jusque-là, établie », a tenu à préciser Sliti à l’Agence TAP.
De retour de Libye, le juge d’instruction en charge du dossier de Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari a déclaré avoir auditionné deux témoins qui avaient confirmé le rapt, la séquestration et l’assassinat de ces deux journalistes. Le juge d’instruction a dit avoir confirmation de la mort des deux journalistes, à la suite de l’audition de deux témoins retenus en Libye, en leur adressant des questions posées par le représentant du ministère public libyen.
Ces deux témoins ont confirmé la mort de Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, selon le juge d’instruction. Le juge d’instruction en charge de l’affaire des deux journalistes tunisiens enlevés en Libye, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, s’était rendu, samedi dernier, en Libye dans le cadre d’une commission rogatoire internationale.
Le porte-parole du gouvernement libyen provisoire, Hatem Laribi, avait indiqué, le 30 avril dernier, que des individus arrêtés ont avoué lors de l’interrogatoire, l’assassinat des deux journalistes tunisiens enlevés en Libye. Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari ont été enlevés en Libye depuis le 8 septembre 2014.
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