Réunis vendredi en séance plénière dans le cadre du dialogue avec le gouvernement, les députés ont appelé à renforcer le budget alloué au ministère des Affaires religieuses dans le budget complémentaire pour conforter son rôle dans la lutte contre le terrorisme.
« Le ministère peut véhiculer un message qui rejette la violence sous toutes ses formes », ont-il estimé, appelant à tirer les leçons de l’attaque terroriste perpétrée le 18 mars denier au Musée de Bardo et à identifier les failles sécuritaires.
Ils ont appelé à la mise en place d’une approche globale de lutte contre le terrorisme qui prend en considération outre les volets sécuritaire et militaire, les discours religieux et culturels et à développer les systèmes éducatif et de développement.
Par ailleurs, les élus ont appelé à une réforme fiscale, à lutter contre la corruption et à opérer des réformes administratives qui constituent selon eux la colonne vertébrale de tout projet de développement.
Les intervenants ont exhorté le chef du gouvernement à accélérer la réalisation des projets d’infrastructure, notamment les routes et les pistes outre les zones industrielles programmées pour attirer de nouveaux projets et générer des postes d’emploi.
Certains députés ont critiqué l’abandon de l’idée d’un projet de loi portant création d’un Conseil national des Tunisiens à l’étranger et son remplacement par un décret gouvernemental.
Le député Sahbi Atig (Ennahdha) a critiqué l’absence l’homogénéité entre la Présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères au sujet du dossier libyen, regrettant que le ministère des AE ait porté atteinte à la solidité des relations de la Tunisie avec la France, le Qatar et la Turquie.