Tunisie – Conseil des ministres : Persistance des menaces terroristes

D’après les données présentées, mercredi, en Conseil des ministres, par les ministres de l’Intérieur et de la Défense nationale, “les menaces terroristes persistent et seront surtout présentes durant la période à venir qui sera marquée par l’organisation des élections”, a indiqué le porte-parole officiel de la présidence du gouvernement, Nidhal Ouerfelli.

Cependant, a-t-il ajouté dans une déclaration à l’issue de la réunion du Conseil des ministres tenue au Palais du gouvernement à La Kasbah, “les indicateurs de la situation sécuritaire restent au vert” dans le contexte du travail commun et de la coordination permanente entre les ministères de l’Intérieur et de la Défense, d’une part, et de tous les corps des forces de sécurité intérieure (police, garde nationale et armée), d’autre part, dans le combat contre le terrorisme, l’anticipation des opérations terroristes et le maintien de l’ordre public dans le pays.

Ouerfelli a, également, fait état d’une “mutation qualitative dans les opérations sécuritaires” grâce à une coordination opérationnelle et tactique accrue entre toutes les parties intervenantes ce qui, a-t-il dit, “a permis de réaliser encore plus de succès en termes de mise en échec d’opérations terroristes”.

Il a rappelé, à ce propos, que les forces sécuritaires et militaires à Ras Jedir, Kasserine, Sidi Bouzid et Jendouba sont placées sous un même commandement. S’agissant de la situation en Libye, Nidhal Ouerfelli a indiqué que “la situation sécuritaire régionale commande une coordination permanente et une coopération accrue avec la partie libyenne avec, toujours présent à l’esprit, l’intérêt supérieur de la Tunisie”.

Le porte-parole du gouvernement a indiqué, par ailleurs, que le Conseil des ministres avait entendu deux exposés consacrés, respectivement, au suivi du dossier de la rentrée scolaire et universitaire et à la situation de la balance commerciale, ainsi qu’aux dispositions prises en la matière.

Ouerfelli qui est, également, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de la coordination et du suivi des affaires économiques, a précisé à ce propos que le déficit de la balance commerciale s’est creusé pour atteindre le cap des 7 %, du fait du recul (0,7 %) des exportations de phosphate et d’énergie et de l’accroissement des importations, notamment dans les domaines de l’énergie et des produits alimentaires de base.

Il sera demandé à l’Assemblée nationale constituante de hâter la promulgation d’une loi sur les énergies renouvelables, mais de grands efforts seront aussi nécessaires pour stimuler l’investissement dans les énergies alternatives non conventionnelles, a-t-il ajouté.