« Les dispositions transitoires dans le texte de la Constitution, notamment en ce qui concerne le déroulement des élections, prêtent à de multiples interprétations », a constaté, mardi, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar.
« Certaines interprétations laissent envisager, entre- autres, la possibilité de repousser les élections après l’année 2014, mais aussi d’organiser les législatives avant la présidentielle et vice-versa, a-t-il fait remarquer lors d’une conférence à Tunis sur le thème « les problématiques de la législation électorale et les élections de 2014 ».
L’ISIE a élaboré un avant-projet de calendrier électoral qui dresse les conditions à réunir pour organiser les élections en 2014, a-t-il rappeler, faisant remarquer que l’organisation des élections, conformément à cet échéancier constitue en soi « un grand défi ».
« Chaque jour qui passe ne fait que rendre l’opération électorale plus difficile », vu les grands préparatifs électoraux nécessaires en termes de ressources humaines et financières, et de moyens logistiques. La séparation et la concomitance des élections sont deux scénarios envisageables, a-t-il encore expliqué, faisant remarquer que la séparation des élections pose un problème juridique qui consiste en l’interférence des deux périodes électorales.
Le jour du silence électoral pour les premières élections coïncidera, à titre d’exemple, avec la période de la campagne électorale pour l’autre échéance, d’où l’impératif d’étudier sérieusement les différents scénarios possibles, a-t-il ajouté. Le président de l’ISIE avait soumis, lundi, au président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, un avant-projet du calendrier des prochaines élections.
Ce calendrier prévoit les dates suivantes :
– les législatives le 26 octobre 2014,
– le premier tour de la présidentielle le 23 novembre 2014,
– le premier tour de la présidentielle le 28 décembre 2014.
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