Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Hassine Abassi, a affirmé, jeudi, la volonté d’aplanir les divergences avant la reprise du dialogue national.
A l’issue d’une réunion, cet après-midi, entre le quartette de médiation et les représentants de neuf partis signataires de la feuille de route, Abassi a souligné la détermination du quartette parrainant le dialogue à relancer la concertation entre les partis sur des bases appropriées pour que le dialogue n’achoppe pas.
Il n’a pas exclu l’existence de consensus jusqu’à la réunion d’aujourd’hui sans donner de plus amples détails. Selon des déclarations concordantes, la réunion entre les neuf partis et le quartette a porté sur les moyens d’accélérer la reprise du dialogue national suspendu le 4 novembre courant.
Le président du parti Al-Moubadara, Kamel Morjane, a indiqué que les partis ont été unanimes au cours de la réunion quant à la nécessité de continuer à soutenir le quartette de médiation, relevant que son parti ainsi que le Parti républicain maghrébin et le mouvement tunisien Liberté et Dignité ont confié au quartette le choix du futur chef de gouvernement. Cette proposition a été rejetée par le secrétaire général de l’Alliance démocratique, Mohamed Hamdi, qui estime que le quartette ne peut en aucun cas remplacer les partis. Selon lui, le choix du futur chef de gouvernement doit faire l’objet de concertation politique.
Pour sa part, le président du parti Afek Tounès, Yassine Brahim, a souhaité parvenir à un consensus avant dimanche au plus tard afin de garantir que le dialogue n’achoppe pas encore une fois.
Le président du parti populaire progressiste, Hichem Hosni, a insisté sur la nécessité de parvenir à des consensus au sein de l’Assemblée constituante sur le retrait des amendements introduits au règlement intérieur de l’ANC.