L’élu Abderrazak Khallouli a fait état, dimanche, de la possibilité de la dissolution du bloc « Liberté et dignité ». « Le bloc Liberté et dignité pourrait être dissous, au cas où son président Mohamed Taher Ilahi signerait la démission de 9 députés du groupe », a-t-il indiqué à l’Agence TAP.
« Le président du groupe se dérobait du devoir de signer les lettres de démission déposées, tour à tour, depuis un mois, au bureau de l’Assemblée nationale constituante (ANC) », a-t-il expliqué, faisant remarquer que l’article 20 du règlement intérieur de l’ANC stipule que les démissions ne peuvent entrer en vigueur, seulement si elles sont signées par le président du groupe.
Selon Khallouli, la démission des 9 députés revient à des conflits entre les membres du groupe et son président qui, a- t-il dit, « monopolise le pouvoir de décision et cherche toujours à imposer ses choix ». Contacté par l’Agence TAP, Mohamed Taher Ilahi a déclaré que le bureau de l’ANC n’a reçu officiellement que deux lettres de démission qui, a-t-il promis, seront signées demain lundi.
« La signature des démissions ne représentent pas un problème », a-t-il dit, expliquant qu’il était occupé par d’autres responsabilités en dehors de l’ANC.
En vertu de l’article 20 du règlement intérieur de l’ANC, le président du groupe doit informer par écrit le président de l’Assemblée nationale constituante de tout changement affectant le groupe dans un délai de 7 jours. Selon le même article, si un changement est dû à la démission d’un membre ou à une nouvelle adhésion, la déclaration doit être signée par le président et le membre concerné.