Le 16 janvier 2013, un groupe terroriste islamiste tente d’investir la base de vie du complexe gazier de Tiguentourine. Au péril de sa vie, Mohamed Amine Lahmar, en poste au portail principal va, sauver des centaines de vie.
Des islamistes en armes surgissent devant le portail d’où venaient de sortir les renforts. Un convoi en partance vers l’aéroport d’In Amenas était sous le feu des terroristes, des renforts ont été dépêchés pour prêter main forte à son escorte. Amine Lahmar, agent de sécurité de 26 ans, originaire de Tiaret, va réussir à fermer le portail et à actionner le signal indiquant une attaque armée contre le complexe. L’échec de l’attaque contre Tiguentourine était irrémédiablement signé.
Le poste de commandes du complexe alerté par cet avertissement particulier a mis l’ensemble des installations en dépression. L’usine n’était plus qu’un tas de ferraille. Le projet du commando islamiste d’en faire une méga-bombe était mis en échec. Ce projet s’il avait été mené à bien se serait soldé par un nombre de victimes qui se serait compté en plusieurs centaines. L’ensemble des personnels, sans distinction aucune, les membres des forces armées présents sur des kilomètres à la ronde et toute âme qui vive, auraient été pris dans la fournaise.
Ce jeune homme, ce héros, mérite la reconnaissance de la Nation. Il a été enterré dans la discrétion par les sien à Mehdia, loin des ors d’un Etat dénaturé, coupé et isolé du peuple Algérien. Au cœur du complexe, la résistance des personnels aura été aussi héroïque : ils ont tenu tête même sous la menace des armes. Obstinément ils ont refusé de réarmer le complexe. Nous ne connaissons ni leurs visages, ni leurs noms. L’Algérie a toujours dû son salut à des anonymes.
– Hommage à Mohamed Amine Lahmar