Le président de la Ligue nationale pour la protection de la révolution, Mohamed Maalej, a rejeté les accusations concernant la participation, mardi, de membres de la Ligue aux agressions contre les syndicalistes dont quatre secrétaires généraux-adjoints, Place Mohamed Ali à Tunis, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Dans une communication téléphonique avec l’agence TAP, Maalej a indiqué “qu’un nombre important de citoyens dont, peut-être, des membres des conseils de la protection de la révolution, se sont rendus Place Mohamed Ali pour participer à la marche organisée par l’UGTT, mardi après-midi, à l’occasion de la commémoration du 60ème anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached”. Il a ajouté qu'”ils ont été surpris par le brusque développement de la situation, après des altercations avec des militants de l’UGTT” qui, selon lui, “les ont agressés avec des gourdins, des pierres et des chaises, blessant certains d’entre eux”.
Il s’est déclaré “étonné par la rapidité avec laquelle des habitués de la désinformation sont passés de l’état d’agresseurs à celui de victimes”, ajoutant qui'”il est malheureux qu’une célébration de commémoration se transforme en actes de violence”.
En outre, Maalej a souligné qu’il “faut trouver une plateforme d’entente pour sortir du cercle vicieux de l’agression, de la riposte et des échanges d’accusations”, appelant l’UGTT à retrouver son rôle syndical dont il a dévié”, provoquant ainsi, selon lui, une grande tension parmi les citoyens”.
En parallèle, Halima Maalej, membre du bureau exécutif de la Ligue nationale pour la protection de la révolution chargée des affaires juridiques, a souligné que la Ligue “n’avait appelé à aucune action, aujourd’hui, et qu’un communiqué signé par le président de la Ligue ou son porte-parole est rendu public à chaque fois qu’elle organise une action”.
Elle a ajouté que ”la Ligue rejette les accusations dont elle est victime et qu’elle poursuivra en justice les auteurs”.
Des membres du bureau exécutif de l’UGTT et des syndicalistes avaient été victimes de violences, mardi après-midi, commises par des groupes appartenant aux conseils de protection de la révolution, a indiqué le secrétaire général de l’UGTT.
WMC/TAP
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