Le secrétaire général de l’UGTT (Union générale tunisienne du travail), Hassine Abassi, a souligné, mardi, que la centrale syndicale ne pliera devant aucune partie et ne permettra jamais la restriction de son champ d’action.
Au cours d’une rencontre de presse, suite à l’attaque contre le siège de l’UGTT et l’agression subie par des membres du bureau exécutif, Hassine Abassi a souligné que personne n’arrêtera le mouvement de l’Union en tant que force d’équilibre. Et d’ajouter : « nous ne craignons ni les agressions, ni la prison ».
L’UGTT continuera à défendre la justice sociale quelle que soit la situation, a-t-il averti, signalant que tout le monde sait que l’organisation syndicale ne mérite pas cet « acharnement » sur son siège et sur ses militants.
Il a, vivement, condamné cette agression qui coïncide avec le soixantième anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached, agression perpétrée par des « milices organisée », selon ses termes.
Ces incidents surviennent, également, le jour de la signature de l’accord sur les majorations salariales dans les secteurs public et privé, a-t-il regretté. « Les ennemis de la démocratie ont assassiné une seconde fois le leader Farhat Hached », s’est-il indigné.
De tels actes n’avaient pas lieu ni sous le régime de Bourguiba, ni celui de Ben Ali, a affirmé Abassi indiquant que l’union saura comment y répondre.
A la question de savoir si l’UGTT allait déclarer une grève générale suite à ces attaques comme l’indiquent les rumeurs qui circulent, place Mohamed Ali, Abassi a précisé que le bureau exécutif prendra la décision qui s’impose.
WMC/TAP
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