Selon les habitants de Siliana, le chef de gouvernement Hamadi Jebali aurait commis une faute grave en déclarent publiquement aux médias « Il n’y a plus de “dégage”. Le gouverneur ne dégagera pas et il faut que je parte avant».
« Ces déboires traduisent l’échec du gouvernement à satisfaire les revendications du peuple tunisien et à traiter les problèmes immédiats dont souffrent les régions défavorisées », souligne un habitant de la région.
Dans une interview accordée à notre confrère Almasdar, le secrétaire régional de l’UGTT de Siliana, Nejib Sebti a appelé à poursuivre la grève générale ce vendredi 30 novembre dans les alentours de Siliana pour réclamer le départ du gouverneur régional Ahmed Ezzine Mahjoubi.
« Face à l’entêtement des autorités, nous quitterons (symboliquement), vendredi, la ville de Siliana » a-t-il déclaré et “nous comptons, également, faire une marche pacifique sur Tunis pour montrer la détermination des habitants à ne plus être marginalisés”, a-t-ajouté.
Siliana à l’instar de Kasserine et Sidi Bouzid souffre depuis des décennies «d’exclusion et de marginalisation», et « c’est ce qui a déclenché la révolution du 14 janvier 2011 », a t-il insisté.
Nejib Sebti a rejeté les déclarations du ministre de l’intérieur Ali Laaraydh qui accuse l’UGTT, Chokri Belaid et le front populaire d’être responsable des violences à Siliana.
« Les habitants de Siliana n’ont subi aucune contrainte et ont manifesté pacifiquement depuis samedi 12 novembre » a-t-il tenu à préciser.
Photos: AFP
Di
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