Alors que du côté du gouvernement on reste dans le flou artistique sur les poursuites engagées à l’encontre de la jeune fille violée par des policiers, avec des déclarations tantôt rassurantes sur les accusations à son encontre et tantôt en mettant en avant le côté normal de la procédure à l’encontre de la victime, en rappelant l’indépendance de la justice.Ce matin et dans déclarations à un journal Belge à Bruxelles, Hammadi jebali avait pourtant martelé que “ce geste des policiers est impardonnable, il n’y a aucune justification à cet acte barbare qui va à l’encontre de toutes nos valeurs morales. Il y a peut-être, selon l’autorité judiciaire, un cas d’attentat à la pudeur mais l’essentiel dans cette affaire est l’atteinte inacceptable à la dignité d’une femme. Comme chef du gouvernement, je condamne l’acte de ces policiers qui seront jugés sévèrement”.
Aujourd’hui et à la sortie de l’audience avec le juge d’instruction l’avocate de la victime du viol a confirmé que sa cliente risque d’être accusée d’atteinte à la pudeur et poursuivie. La décision Finale devrait être connue dans un délai de 5 jours.
L’une des avocates de la jeune fille Me Mounira Bousselmi, reste confiante et estime que le juge d’instruction devrait décider l’abandon des poursuites en partant du fait que l’accusation s’appuie sur l’unique témoignage des policiers accusés de viol.
De son côté Me Dalila Msadek, a annoncé que pas moins de 100 avocats se sont portés volontaires pour défendre la victime et qu’on s’attend à la constitution d’un comité de défense représentant près de 500 avocats.
Devant le tribunal de première instance, ils étaient quelques centaines de personnes à manifester son soutien à la victime.
Déclarations récentes du ministre de la justice, Noureddine B’hiri: