
« Nous veillerons à garantir à la victime protection et assistance et à sensibiliser à l’importance de protéger l’intégrité physique de l’individu et à préserver sa dignité qui constitue l’un des objectifs de la révolution », a-t-elle indiqué louant le courage de la victime qui a brisé le silence et dénoncé ses agresseurs. Mme Badi a, par ailleurs, déploré la mort, récemment, d’une femme et de sa mère tuées par le mari de la fille, pour une affaire de divorce.
« Il est temps de combattre tous types de violence à l’égard de la femme qu’elle soit économique, politique, physique ou autre et d’inciter les femmes à parler et à dénoncer leurs agresseurs », a-t-elle affirmé. La ministre a fait savoir que dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard de la femme, une cellule de crise a été créée pour recevoir les réclamations des victimes outre la mise en place d’une ligne à tarification réduite (1880) et d’une ligne directe (71 335 572).
Dans ce même contexte, la ministre a fait savoir qu’un centre pilote pour l’accueil des femmes victimes de violence ouvrira ses portes le 25 novembre 2012 et sera la première institution qui assurera l’encadrement, la protection et l’intégration de la femme battue en attendant la création d’établissements similaires dans toutes les régions du pays.
WMC/TAP
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