Le ministre de l’intérieur Ali Larayedh a affirmé que “renoncer à ses responsabilités en cette conjoncture difficile que traverse le pays ne relèverait pas d’un acte d’héroïsme ou de courage”.
“Ma démission ne servirait pas l’intérêt du pays, ni celui du peuple tunisien”, a-t-il déclaré, mercredi en réponse à l’intervention du Constituant Issam Chebbi qui a exigé la démission du ministre de l’Intérieur, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale constituante (ANC), tenue ce mercredi après-midi.
Et d’ajouter : “Si j’ai la conviction que ma démission profiterait aux Tunisiens, je n’aurais certainement pas hésité à le faire”, et tous ceux qui ont exigé ma démission étaient depuis toujours contre ma nomination à ce poste.
M. Larayedh a précisé que la brigade anti-terrorisme est intervenue, vendredi dernier, vers 15H46 pour évacuer l’ambassade américaine, soulignant que les forces de la garde présidentielle ont soutenu les efforts des unités de la sûreté et de la garde nationales pour disperser les manifestants.
Sur un autre plan, le ministre de l’intérieur a nié l’existence de cas de torture dans les établissements pénitentiaires, rassurant que la torture ne constitue plus un phénomène en Tunisie. “Nos portes sont toujours ouvertes devant les organisations de défense des droits de l’homme pour vérifier ces propos”, a-t-il rétorqué.
WMC/TAP
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