Tunisie – Football : Championnat à huis clos

Le championnat de Tunisie de football de la Ligue 1 professionnelle de football reprendra ses droits dimanche prochain à huis clos, après les regrettables incidents qui ont conduit à l’arrêt du match ES Sahel – Espérance ST (0-2), samedi soir à Sousse en Ligue des champions d’Afrique de football, pour envahissement de terrain.

“Ce qui s’est passé samedi soir à Sousse est triste et regrettable et ne fait pas honneur au football tunisien, a déclaré Tarek Dhiab, ministre de la jeunesse et des sports, dimanche à l’Agence Tunis Afrique Presse. “Nous avons eu des informations avant le début du match indiquant que certaines personnes avaient l’intention de gâcher cette fête du football en cas de défaite de l’Etoile. Ceux qui ont commis ces actes de violence doivent être lourdement sanctionnés et passible de prison s’il le faut, a-t-il affirmé, ajoutant que ces énergumènes ne peuvent en aucun cas être des supporters de l’Etoile du Sahel mais des groupes criminels voulant semer le désordre dans le pays.

“Comme première mesure, nous avons décidé de terminer le reste de cette saison (ndlr: 6 journées encore à jouer) sans la présence du public pour éviter tout autre dépassement.

Malgré ce qui s’est passé samedi soir à Sousse, nous allons faire tout notre possible pour ramener le public dans les stades tunisiens lors de la prochaine saison 2012/2013 dont le coup d’envoi se fera en novembre” a ajouté le ministre.

Le match ES Sahel-Esperance ST, rappelle-t-on qui entrait dans le cadre de la 4e journée de la ligue des champions d’Afrique, a été interrompu une première fois après le premier but marqué par Karim Aouadhi (41′) pour jets de projectiles sur le banc de l’Espérance ST avant de reprendre après une interruption de 12 minutes.

Le match se déroulait sans gros problème en seconde période jusqu’à la 70 minute qui a vu Yanick Ndjeng inscrire le deuxième but. Les incidents reprenaient aussitôt avec des jets de projectiles et l’irruption de groupes de supporters étoilés sur la pelouse obligeant les forces de l’ordre a user de gaz lacrymogène pour les disperser et évacuer le stade.