
Dans son intervention, Abou Yaâroub al-Marzouki, conseiller auprès du chef du gouvernement a indiqué que les sociétés arabes ont vécu deux sortes de décadence: la première est due à une fausse lecture de l’islam et de la notion du «destin». La seconde concerne l’aliénation envers « le monde d’ici-bas » et l’Occident après le choc civilisationnel de la colonisation.
De son côté, le ministre des affaires étrangères Rafik Abdessalem a évoqué la question ” des dimensions et des répercussions arabes de la révolution tunisienne “, estimant que le message principal envoyé par la révolution tunisienne aux peuples arabes consiste à dire que ” l’opération du changement n’est pas une affaire impossible”.
Il a fait remarquer que les peuples arabes se ressemblent au niveau géographique et historique ainsi qu’au niveau de l’appréhension de « la crise, du despotisme et de l’hégémonie politique » ce qui a facilité le transfert de la révolution tunisienne, du plan local, au plan arabe et régional.
WMC/TAP
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