Les symboles sacrés de l’Islam sont des lignes rouges à ne pas franchir, déclare le Mufti de la république

« Les œuvres exposées, la semaine écoulée, au palais Abdellia à la Marsa, à l’occasion de la manifestation « Le printemps des arts », ne justifient aucunement la profanation des symboles sacrés de l’Islam et l’atteinte aux sentiments des Tunisiens en tant que musulmans », a affirmé le Mufti de la République Tunisienne Othmane Batikh.

 

Dans une déclaration rendue publique, mardi, le Mufti de la République dénonce vivement les œuvres présentées qui, selon lui, « comportent des représentations symboliques qui portent outrage au sacré en Islam ».

Et Othmane Batikh d’ajouter : « Les symboles sacrés de l’Islam sont des lignes rouges à ne pas franchir », dans la mesure où « ils peuvent avoir des effets négatifs qui risquent d’affaiblir la cohésion de la société, de briser son unité et de semer la discorde entre ses membres ».

Dans cette même déclaration, le Mufti de la République appelle les membres de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) à adopter dans les plus brefs délais, un projet de loi qui incrimine toute atteinte aux symboles de l’Islam « afin qu’ils restent loin de toute atteinte ».

Il appelle également tous les Tunisiens à « faire prévaloir la voix de la sagesse et à ne pas basculer dans le chaos qui menace, à la fois, les acquis de la révolution et le pays ».

WMC/TAP

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