
Avec un budget estimé à 3,158 millions de dollars US, le projet couvre une période de 2 ans (mai 2012-mai 2014). Il est financé par le PNUD, le HCDH, et les gouvernements de la Norvège, la Belgique et la Roumanie.
Le projet vise à soutenir les plans du gouvernement de la réforme du secteur de la justice et des droits de l’homme. Il vise également à appuyer le processus de justice transitionnelle lancé par le ministère des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, et renforcer les capacités des organisations de la société civile à travers des techniques appropriées.
Le projet vise à atteindre un nombre de buts stratégiques visés par le projet: le développement d’une vision stratégique de la réforme du secteur de la justice, y compris le système pénitentiaire, en concertation avec l’ensemble des acteurs; le renforcement les capacités du ministère de la Justice et des membres de la nouvelle Instance indépendante chargée de la magistrature, notamment en matière de programmation et de planification stratégique; l’harmonisation du cadre juridique de l’administration de la justice avec les standards internationaux applicables et les engagements internationaux découlant des traités de droits de l’Homme auxquels la Tunisie a souscrit; le développement et le lancement d’un processus de justice transitionnelle dans le cadre d’une approche consensuelle centrée sur les droits des victimes; le renforcement les capacités des instances nationales chargées du processus de la justice transitionnelle, y compris les acteurs de la société civile œuvrant pour les droits des victimes; la réforme du statut et des procédures du Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CSDHLF) conformément aux Principes de Paris.
Le projet a été signé par Noureddine Bhiri, ministre de la Justice, et Mohamed Belhocine, Coordonnateur résidant du système des Nations Unies en Tunisie.
Source: Communiqué
Lire aussi :
Tunisie : L’argent “sale“ de la corruption “halalisé“ ?
Tunisie: Transparence de l’information ?
Tunisie : Le Royaume-Uni soutient la transition démocratique




