M.Abdallah Dardari : “les pays arabes ne souffrent pas de la pauvreté, mais de la mauvaise gestion”

M.Abdallah Dardari, responsable de la Commission Économique et Sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) (organisme onusien), a déclaré, lundi à Tunis, que les pays arabes « ne souffrent pas de la pauvreté, mais de la mauvaise gestion » d’une liquidité importante.Le responsable a mis l’accent sur la nécessité de garantir les fondements d’une complémentarité entre les pays de la région en renforçant les échanges commerciaux et les investissements inter-arabes.

Les résultats d’une étude réalisée par la CESAO, précise encore le responsable, révèlent qu’une hausse d’un dollar de la part d’une personne dans l’investissement étranger, équivaut à une augmentation d’un demi point de sa part dans le PIB.

Pour le citoyen de la région du Maghreb Arabe, cette hausse de l’investissement étranger (de 1 dollar) augmente sa part dans le PIB de 3 dollars, a-t-il ajouté. Si les pays de la région réussissent à mettre en place une Union douanière, à réduire de 50% le coût du transport entre eux et à remplacer 20% des ouvriers étrangers par des ouvriers arabes, et si tous les obstacles entravant la création d’une zone arabe de libre échange sont surmontés, le taux de croissance augmentera de 4 points dans la région arabe et de 3 points en Tunisie, souligne la même étude.

Le responsable a souligné que les banques arabes réalisent une plus-value annuelle de 460 millions de dinars qui permet d’absorber le chômage, ajoutant que les politiques des banques centrales et les conditions difficiles de financement ne permettent pas aux PME bénéficier de ces avantages.

WMC/TAP

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