Les projets présentés aux investisseurs arabes sont des opportunités prometteuses, déclare la présidente de l’UTICA

Des projets relevant des secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme, des services et de l’infrastructure, ciblant essentiellement les régions intérieures de la Tunisie, ont été présentés, lundi, à l’occasion de l’ouverture des travaux du 15ème Congrès des hommes d’affaires et des investisseurs arabes.Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’Artisanat (UTICA), a souligné que «ces projets constituent des opportunités prometteuses et l’intérêt que les investisseurs arabes porteront à leur financement aidera la Tunisie à surmonter cette phase transitoire».

Et d’affirmer que «les efforts arabes communs, notamment dans le secteur économique, ont été couronnés par des résultats en-deçà des ambitions des peuples arabes et particulièrement les jeunes».

Elle a mis l’accent, dans ce contexte, sur l’augmentation du chômage et l’aggravation des difficultés de développement dans ces pays, appelant les hommes et les femmes d’affaires à « contribuer davantage à la réalisation des revendications des jeunes du monde arabe ».

Mme Bouchamaoui a précisé que “les révolutions ont libéré le secteur des affaires des anciennes pressions et ouvert de nouveaux horizons pour le travail dans un cadre d’intégrité et de transparence”.

Le président de l’Union Générale des Chambres de Commerce, d’Industrie et de l’Agriculture de la région arabe, Adnane Kassar, a considéré que les pays arabes sont incapables d’établir un programme économique conforme à leurs ressources naturelles et aux ambitions de leurs peuples.

Il a réitéré l’appel de l’union à appliquer les recommandations issues du sommet arabe du Koweit, notamment celles relatives à l’Union Douanière Arabe à l’horizon de 2015 et le marché arabe commun en 2020.

Selon le directeur de la direction des études et des relations économiques stratégiques, relevant de la ligue des États arabes, Thamer Elaâni, la création d’un marché arabe commun en 2020 est l’ultime objectif en vue de la réalisation de la sécurité économique arabe.

M. Elaâni a annoncé la finalisation de la loi douanière commune aux pays arabes. Quant à l’identification douanière arabe commune, il a précisé qu’elle est en cours de parachèvement, relevant l’existence d’entraves liées notamment aux règles d’origine des marchandises arabes.

Il a souligné que le conseil économique arabe, relevant de la ligue des États arabes, recommande la mise en œuvre de la convention commune d’investissement des capitaux arabes dans les pays arabes, surtout que la valeur des échanges commerciaux inter-arabes ne dépasse pas 140 milliards de dollars par an.

WMC/TAP

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