Depuis le 16 février dernier, le PDG de l’hôpital universitaire Hédi CHAKER assurait ses fonctions à distance puisqu’il est interdit d’accéder à son bureau. La tentative de médiation de lundi 7 mai a échoué encore une fois, même avec le soutien des forces de la police et en présence du gouverneur et du procureur de la République.
Les sit-inneurs, qui ont envahi les locaux de la Direction générale depuis bientôt 3 mois, n’ont permis qu’aux collaborateurs du PDG de regagner leurs bureaux.
Organisé par le syndicat de base de l’UGTT, le sit-in auquel participent surtout des ouvriers de la sous-traitance, a formulé une seule et unique demande: le renvoi du président-directeur général de l’hôpital qui, selon le syndicat a permis à un autre syndicat concurrent de s’activer dans l’institution, chose que le responsable nie catégoriquement.
La tension entre le syndicat et le personnel de l’hôpital a régné depuis le mois de février et des altercations entre les supporters des deux camps se sont multipliées dans l’enceinte de l’institution.
Rappelons que le samedi 5 mai, le PDG en question a voulu accéder à son bureau, mais les protestataires l’en ont empêché, ce qui l’a amené alors à demander au gouverneur de lui assurer le droit de rejoindre son bureau.
Une réunion est prévue ce mardi pour tenter de trouver une solution à ce blocage qui n’a que trop duré.
Par ailleurs, la grève des enseignants paramédicaux de Sfax a été suspendue, et une réunion de négociation entre les deux parties est prévue mercredi 9 mai au siège du ministère de la Santé publique. A noter dans le même ordre d’idées que les enseignants paramédicaux ont annoncé qu’ils entreront en grève à partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi prochain, et ce suite au refus du ministère de la Santé de répondre favorablement à leur demande formulée pendant la grève de 3 jours (du 16 au 18 avril dernier), notamment l’application de leur nouveau statut adopté depuis 2010.
HAFEZ
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