De nombreuses questions s’imposent au terme de ce récit :
1. Pourquoi un tel acharnement sur cette représentante qui somme toute a tiré son épingle du jeu pendant la période délicate qui a suivi la révolution du 14 janvier 2011 ?
2. Pourquoi choisir des inspecteurs, du moins un chef de mission, dont l’intégrité est plus que douteuse?
3. Pourquoi le nouveau PDG de Tunisair qui vient de prendre l’affaire en bout de chemin ne prend-il pas le temps de vérifier les péripéties de cette affaire et d’écouter les protagonistes à charge et à décharge?
4. Pourquoi un délai si court pour la défense de la représentante et également pour son départ de Grande Bretagne? Pourquoi Londres est-elle tout-à-coup devenue l’objet de toutes les convoitises ?
Il y a eu un plan préparé de bout en bout et élaboré par plusieurs personnes pour ravir à la représentante son poste et s’emparer de sa fonction. La représentante, elle, ne comprend rien à rien car elle a triplé le chiffre d’affaires et doublé les fréquences, Tunisair est aujourd’hui en augmentation du trafic et a réalisé plus de 140% d’excédents de bagages en 2011: «J’ai pris des libertés pour remplir nos vols afin d’encourager les TO à travailler sur le site Tunisie». Cela n’a vraiment pas plaidé pour elle, une des rares à être titulaire d’un PHD décroché aux Etats-Unis dans la compagnie battant pavillon national. Mais il ne s’agit pas de compétences, il y aurait d’autres raisons.
– De nombreuses questions s’imposent .
Amel Belhadj Ali