Les Espagnols consomment plus d’huile d’olive que les Tunisiens

La promotion du secteur oléicole en Tunisie reste tributaire de la garantie d’une plus grande intégration entre les oléiculteurs, telle est la principale recommandation présentée par les participants à la rencontre scientifique tuniso-espagnole « Regards croisés et réflexions pour le développement du secteur oléicole », tenue, mardi à Yasmine Hammamet (gouvernorat de Nabeul).

Au cours de cette rencontre qui se poursuivra jusqu’au 28 mars 2012, les participants ont appelé à oeuvrer pour le renforcement de la consommation intérieure qui ne dépasse pas 5 kg par personne et par an, contre 20 kg en Espagne et en Grèce.

Mme Dalenda Boujnah, directrice générale de l’Institut de l’olivier, a souligné que la promotion du secteur oléicole en Tunisie est tributaire de sa restructuration et de la mise en place d’un système d’appellation sous le nom d’origine pour conférer une valeur ajoutée à ce produit.

La responsable a en outre mis l’accent sur la nécessité de mettre en place des mécanismes à même de regrouper les oléiculteurs, d’autant plus que 66% du total des exploitations oléicoles ont une superficie de moins de 10 hectares. Mme. Saida Elfkih, coordinatrice de la partie tunisienne du projet de coopération tuniso-espagnol, a précisé que l’expérience de l’Espagne a mis en exergue l’importance d’unifier les activités des intervenants dans le secteur oléicole, notamment, dans le cadre de coopératives.

Mme Mozas Moral, coordinatrice du projet représentant la partie espagnole, a fait remarquer que la fusion et la création de coopératives est un choix stratégique pour le développement du secteur oléicole en tunisien.

Au cours de l’année 2012, la production nationale d’huile d’olive a atteint 180 mille tonnes dont 70% destinées à l’exportation.

WMC/TAP