Au passif de Bourguiba, l’impasse démocratique et la répression
Pour mesurer la part de zone grise dans le bilan de Bourguiba, là encore le mieux est de référer à ce qu’ont dit ses amis et ses opposants. Pour les premiers, après la lumière il y eut l’arbitraire, ce qui a mis Bourguiba dans un faux jour. Il a fait miroiter un projet démocratique et dans les faits, il a sanglé la Constitution de 1959 à ses projets personnels. Ses détracteurs invoquent la répression policière et l’oppression politique.
Pro-occidental, il s’éloignait de la cause arabe. Laïc, selon les plus cléments, et maçonnique selon les plus acharnés de ses opposants, il nous a éloignés de notre foi musulmane. Et par-dessus tout, sa mégalomanie a fait le lit de la dictature de Ben Ali
– A l’actif de Bourguiba, sa méthodologie et la nature de son projet
– Au passif de Bourguiba, l’impasse démocratique et la répression