De violents troubles ont été enregistrés dimanche après-midi dans la ville de Boussalem (gouvernorat de Jendouba), a indiqué la correspondante de TAP dans la région. Plusieurs bâtiments officiels ont été saccagés dont le siège de la délégation de Boussalem et le poste de police de la ville.
Le tribunal cantonal de la ville et la recette de tabac ont été incendiés. Des manifestants ont attaqué des policiers par des jets de pierres et ont violé le domicile du délégué. Des pneus ont été incendiés dans le centre ville.
Le foyer du centre de formation professionnel de la ville a aussi été saccagé.
Des actes de violence similaires ont été perpétrés à Boussalem samedi prenant pour cibles le siège de la municipalité qui abrite également le siège du comité local de gestion des catastrophes.
La circulation a été perturbée sur la route nationale N°6 où des sit-in ont été observés à l’entrée EST de la ville.
Selon des déclarations recueillis auprès d’habitants de la ville, “ces actes viennent pour protester contre la lenteur du gouvernement à intervenir face à la situation qui prévaut dans la région suite aux inondations”.
Ils ont appelé à assurer la sécurité, à accélérer les travaux de pompage des eaux et à aider les familles sinistrées en attendant de trouver des solutions radicales pour la protection de la ville. Selon certains habitants de Boussalem certaines personnes appartenant à des courants politiques sont venues dans la ville et ont cherché à inciter les habitants à organiser des marches de protestation lundi.
WMC/TAP
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