Hamadi Jebali “part en guerre” contre la Syrie

«la souveraineté des Etats doit être respectée… mais quand il s’agit de crimes contre l’humanité, les efforts internationaux doivent être conjugués afin de libérer les peuples persécutés et placer les principes de justice et de démocratie au-dessus de toute autre considération», a affirmé M. Hamadi Jebali, chef du gouvernement.

Dans le cadre de sa participation, dimanche, à la 48ème conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne), M. Jebali a appelé la communauté internationale à adopter une position claire vis-à-vis du régime syrien, et le Conseil de Sécurité international à réviser le mécanisme de veto.

Il a appelé tous les pays à expulser les ambassadeurs syriens, à rompre les relations avec le régime de ce pays et à reconnaître les représentants de la Révolution syrienne.

Le Chef du gouvernement a critiqué les positions de certaines grandes puissances internationales, à savoir la Chine et la Russie, qui sous le prétexte de la «souveraineté», refusent d’adopter une position ferme sur le dossier syrien.

En ce qui concerne les éventuelles retombées de la position tunisienne sur ses relations avec la Chine et la Russie, M. Lotfi Zitoun, conseiller politique du chef du gouvernement a écarté cette perspective. Les relations de la Tunisie avec ces deux pays, a-t-il déclaré au téléphone à l’agence TAP, « sont des relations bilatérales” et “aucune partie n’a le droit de dicter sa position à la Tunisie”.

D’autre part, une source autorisée à l’ambassade de Russie à Tunis a rejeté catégoriquement tout impact négatif de la décision tunisienne sur ses relations avec son pays. le responsable du service d’information, Alexander Linnik, a précisé à l’agence TAP, que les informations publiées à ce sujet par des médias russes ne sont que de «simples commentaires de médias».

WMC/TAP