Dans une déclaration rendue publique, jeudi, à l’occasion du 1er anniversaire de la révolution pour la dignité et la liberté, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) s’engage à poursuivre la lutte contre le travail précaire dans les secteurs public et privé, en vue d’instaurer les bases du travail digne.
Elle souligne le rôle joué par la centrale syndicale dans toutes les étapes de la révolution, partant des grèves générales régionales successives lancées par la commission administrative nationale, jusqu’à la grève générale dans le Grand-Tunis et la marche à partir de la Place Mohamed Ali, en direction du ministère de l’Intérieur, qui a joué un rôle déterminant dans la chute de Ben Ali.
D’autre part, le syndicat évoque ses principales revendications, après la chute du régime, notamment l’amnistie générale, la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique, la révision de la loi électorale, du code de la presse et de la loi sur les associations, la création de la Haute commission nationale pour la réforme politique, la commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation et la commission nationale d’investigation sur les dépassements.
(TAP)
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