Lors d’un atelier de travail organisé par l’INRIC et l’Institut arabe des droits de l’homme (IADH) sur le thème :« l’héritage lourd des médias : comment bâtir l’avenir ?», l’Instance pour la Réforme de l’Information a suggérer un certain de remèdes pour soigner le paysage médiatique tunisien.
– L’obligation de rendre compte et de la réconciliation,
L’INRIC a souligné l’enjeu de divulguer la liste des noms qui ont participé à la détérioration du secteur de l’information et qui font semblant aujourd’hui, de défendre le métier, outre, le démantèlement de l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE) et de faire connaître au public les dossiers la concernant.
– La formation
Renforcer les compétences des professionnels à travers la révision des programmes d’enseignement au sein de l’IPSI et d’encourager la spécialisation journalistique.
Il y a lieu, par ailleurs, de mettre à profit les compétences tunisiennes à l’intérieur et à l’extérieur du pays en vue de garantir l’encadrement et le recyclage des journalistes, et d’adopter une stratégie de formation basée sur des normes scientifiques, en plus de la réhabilitation des compétences marginalisées au sein des entreprises publiques.
– La réforme du cadre juridique
S’agissant du volet de la réforme juridique de l’information, les participants ont recommandé l’application des textes juridiques élaborés par les différentes structures dont le code de la presse et le décret-loi relatif à l’accès aux sources d’information. L’objectif étant, de les hisser aux rangs des normes internationales en la matière et, notamment, le document de l’ONU.
Il s’agit également de concrétiser et de respecter toutes les dispositions des accords conclus en vue de bénéficier des quotas de publicité.
(Di avec TAP)