Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a dénoncé les méthodes répressives utilisées par les forces de l’ordre contre les journalistes, lors des manifestations qui se sont déroulées, ces deux derniers jours, à l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis, et particulièrement ce vendredi après midi.
La SNJT souligne, dans un communiqué, que “les agressions violentes perpétrées par des dizaines d’agents de l’ordre en tenue officielle et en civil contre des journalistes” constitue “un crime contre la liberté de la presse et d’expression”.
Le syndicat précise que les agents de l’ordre ont pris possession des appareils photos et ont poursuivi certains journalistes à l’intérieur du siège du journal “La Presse”.
Le communiqué souligne que ces actes commis par les forces de l’ordre ont pour but ” d’imposer l’obstruction de l’information et de priver l’opinion publique de la vérité”, mettant en garde contre le retour aux “pratiques de répression qui ont marqué le régime déchu”.
Le SNJT fait assumer “l’entière responsabilité au gouvernement provisoire quant à la protection des journalistes et à la garantie des conditions appropriées pour l’exercice de leur fonction”, dénonçant les actes de violence d’où qu’ils proviennent.
Le communiqué cite les noms des quatorze journalistes ayant subi ces agressions.