France : les conditions de séjour et de naturalisation durcies pour les Tunisiens, Algériens et Marocains dès 2026

À compter du 1er janvier 2026, la France durcira les conditions d’accès au titre de séjour et à la nationalité pour les ressortissants étrangers non européens, notamment les Tunisiens, Algériens et Marocains.

Désormais, toute première demande de titre pluriannuel, de carte de résident de dix ans ou de naturalisation sera soumise à des exigences renforcées, avec l’introduction d’un examen civique obligatoire en plus du test de langue française. Ce nouvel examen prendra la forme d’un questionnaire à choix multiples de 40 questions portant sur les valeurs républicaines, les institutions, l’histoire et la vie en société, à réussir en 45 minutes avec un score minimum de 80 %. Parallèlement, les niveaux linguistiques requis seront relevés selon le type de titre demandé : A2 pour les cartes pluriannuelles, B1 pour la carte de résident et B2 pour l’accès à la nationalité.

Si les autorités défendent ces mesures comme un moyen d’assurer une intégration plus solide, plusieurs associations et experts alertent sur la complexité croissante des procédures et sur des tests jugés parfois éloignés des réalités quotidiennes. Ces nouvelles règles, qui ne concernent pas les renouvellements, s’appliqueront uniformément à tous les étrangers hors Union européenne effectuant une première demande.