La justice égyptienne a condamné, samedi, l’animatrice et journaliste Maha El Saghir à un mois de prison assorti d’une amende de 10 000 livres égyptiennes, dans une affaire liée à la violation des droits de propriété intellectuelle.
La cour économique du Caire a retenu contre elle l’utilisation, sans autorisation, de tableaux d’artistes européens diffusés dans l’une de ses émissions télévisées et présentés comme ses propres œuvres. L’enquête a établi que ces créations, protégées par le droit d’auteur, avaient été exploitées sans l’accord de leurs ayants droit, constituant ainsi une atteinte manifeste à la propriété artistique. L’affaire fait suite à des plaintes déposées par des institutions artistiques européennes, ayant conduit, dès le mois de juillet dernier, à une interdiction de toute apparition médiatique de l’animatrice pendant six mois.
Malgré la défense affirmant un usage à des fins purement médiatiques, le parquet a insisté sur le caractère pénal de l’appropriation des œuvres, conformément à la loi égyptienne sur la protection de la propriété intellectuelle.