Cette opération s’inscrit dans une dynamique d’investissement jugée prometteuse, tout en touchant à un secteur particulièrement encadré. Les autorités tunisiennes sont ainsi appelées à jouer un rôle central afin de garantir un juste équilibre entre l’ouverture aux capitaux étrangers, la préservation de la souveraineté sanitaire et l’égalité d’accès aux soins pour les citoyens.
La concrétisation du rachat demeure, en effet, subordonnée à l’aval des instances compétentes, qui devront en évaluer avec rigueur les répercussions économiques, sociales et concurrentielles, la santé restant un domaine stratégique par excellence. Au-delà du cas spécifique de Taoufik Hospitals et du groupe acquéreur, cette transaction pourrait servir de référence quant à la capacité de la Tunisie à attirer des investissements de grande envergure dans des secteurs sensibles, ouvrant potentiellement la voie à d’autres projets structurants, notamment dans les services, l’éducation ou l’industrie médicale.




