La question des compléments alimentaires en Tunisie soulève aujourd’hui de sérieuses inquiétudes pour la santé publique. La Dre Maha Ben Mallem Hachicha, spécialiste en gériatrie et médecine générale, a alerté sur les dangers liés à la consommation de produits dont l’origine est incertaine, soulignant que certains patients ont développé une insuffisance rénale terminale à cause d’un usage inapproprié. Elle a pointé du doigt les circuits de distribution non réglementés, responsables de risques sanitaires importants. Face à cette situation, Rafik Chehida, Secrétaire Général du syndicat des pharmaciens d’officine (section Sud), a insisté sur la nécessité urgente de mettre en place un cadre légal pour encadrer ce marché. Parallèlement, Abdelraouf Fkiri, rapporteur de la commission de la santé à l’ARP, a annoncé le dépôt d’une initiative parlementaire visant à établir un cahier des charges spécifique pour ce secteur. Le ministre de la Santé, Mustafa Ferjani, a, quant à lui, assuré qu’un projet de loi définissant les conditions d’utilisation et les règles de promotion des compléments alimentaires serait adopté avant la fin de l’année 2025.




