Huile d’olive : l’État appelé à intervenir pour protéger agriculteurs et consommateurs

Le président de la Commission de l’Agriculture à l’Assemblée des représentants du peuple, Bilal Al-Mashri, a déclaré mercredi que la rencontre entre le président de la République, la cheffe du gouvernement et le ministre de l’Agriculture constitue une réponse aux revendications des agriculteurs, mais que les décisions issues de cette réunion restent en attente de mise en œuvre.

Il a ajouté que les demandes portent notamment sur la fixation d’un prix de référence pour l’huile d’olive, la mise à disposition de financements pour les petits agriculteurs, et le transfert des subventions actuellement allouées à l’huile végétale vers l’huile d’olive. Il a souligné la nécessité de publier une décision conjointe des ministres de l’Agriculture et du Commerce pour traduire les résultats de la réunion présidée par le chef de l’État, en particulier pour les deux premières demandes.

Al-Mashri a insisté, dans une déclaration à la radio Diwan FM, sur le fait que la fixation du prix de l’huile d’olive à 15 dinars le litre ne nuirait pas au consommateur. Il a précisé qu’une opération organisée avait conduit à la baisse des prix par certains exportateurs et certains étrangers, ce qui nécessite l’intervention de l’État pour protéger la richesse nationale, les agriculteurs et toutes les parties prenantes dans le cadre du devoir national.