La mort de Naïm Briki à Kairouan, survenue après une intervention policière violente, a suscité une vive indignation parmi plusieurs organisations tunisiennes de défense des droits humains. Dans un communiqué commun publié le 16 décembre 2025, des associations telles que le FTDES, la LTDH, Damj et Al Bawsala ont exprimé leur solidarité avec la famille du défunt et dénoncé fermement les pratiques de violence policière et l’usage disproportionné de la force. Elles réclament l’ouverture d’une enquête judiciaire rigoureuse, indépendante et transparente, afin d’établir les responsabilités et d’éviter toute forme d’impunité. Les organisations ont également mis en garde contre la répression violente des mouvements de protestation et appelé à une réforme profonde du secteur sécuritaire, fondée sur le respect des droits humains. Le décès du jeune homme a provoqué une vague de colère dans le quartier Houmet Ali Bey, marquée par des manifestations et des affrontements, tandis que le parquet de Kairouan a confirmé l’ouverture d’une enquête en attendant les résultats des expertises médico-légales.




