L’avocat Sami Ben Ghazi a affirmé que la présidente de l’association « Tunisie Terre d’Asile », Chérifa Riahi, n’est ni une criminelle ni une menace pour l’État, mais plutôt la victime d’une criminalisation de l’action humanitaire.
Dans une publication sur Facebook, il a souligné que les faits qui lui sont reprochés relèvent du soutien à la dignité humaine et de l’aide aux plus vulnérables, des valeurs protégées par la loi et dictées par la conscience. Il a estimé que le maintien de son incarcération dépasse le cadre juridique pour devenir un message dissuasif adressé à tous ceux qui persistent à agir avec humanité. Ben Ghazi a également mis en avant la dimension humaine de cette affaire, rappelant que Chérifa Riahi a été arrêtée alors qu’elle était en congé de maternité, séparée de son nourrisson, et a appelé à sa libération au nom de la présomption d’innocence, du principe de proportionnalité et du respect des droits fondamentaux, dans un contexte judiciaire lié à des soupçons de blanchiment d’argent et à des enquêtes visant plusieurs associations actives dans le domaine de l’aide aux migrants.




