Les tensions s’intensifient en Europe, alors que le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a mis en garde contre la possibilité d’un affrontement militaire direct avec la Russie dans les cinq prochaines années. Il a appelé les États membres à renforcer rapidement leurs capacités de défense et à accroître leurs dépenses et leur production militaire, soulignant que les pays de l’alliance pourraient être la prochaine cible après l’Ukraine.
Dans le même temps, la responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Kaya Kallas, a insisté sur la nécessité de consolider les forces armées européennes et de soutenir l’Ukraine, qualifiant le renforcement de la défense européenne de priorité urgente. Du côté russe, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a démenti toute intention d’agression contre l’OTAN ou l’UE, se déclarant prêt à fournir des garanties de sécurité écrites et mutuelles, tandis que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé les propos de Rutte irresponsables et destinés à attiser l’hostilité envers la Russie.
Parallèlement, l’Europe met en œuvre des mesures concrètes pour renforcer son dispositif de dissuasion, notamment avec l’annonce d’une nouvelle version de la célèbre char Leopard 2A8, qui devrait constituer un pilier de la force allemande déployée en Lituanie pour protéger le flanc oriental de l’OTAN.




