Le premier trimestre a été particulièrement éprouvant pour les élèves du cycle primaire en Tunisie, confrontés à une période prolongée d’examens oraux et écrits. Cette année, le ministère de l’Éducation a modifié le calendrier traditionnel en étalant les évaluations orales sur près d’un mois, au lieu de les concentrer sur une seule semaine, avant d’enchaîner avec les devoirs de synthèse écrits sur deux semaines. Si l’objectif affiché était de réduire le stress lié aux examens, cette réorganisation semble avoir eu l’effet inverse. L’absence de planification claire et la durée prolongée des épreuves ont accentué l’anxiété des élèves, qui devaient constamment se préparer à passer un examen oral sans savoir exactement quand. De nombreux parents ont exprimé leur inquiétude face à ce rythme intense, soulignant que leurs enfants n’avaient guère de répit avant de devoir entamer de nouvelles évaluations après les vacances d’hiver. Ce calendrier assoupli a finalement transformé la période d’examen en une succession de stress et de pression continue, laissant présager la nécessité d’une révision du dispositif pour les prochains trimestres.




