En Tunisie, les données publiées par l’Observatoire national de la sécurité routière révèlent que, du début de l’année jusqu’au 4 décembre 2025, les gouvernorats de Tunis, Sfax et Nabeul ont été les plus touchés par la mortalité routière. Tunis arrive en tête avec 112 décès, suivi de très près par Sfax (111 décès) et Nabeul (77 décès). La capitale enregistre également le plus grand nombre d’accidents, devant Mahdia et Nabeul. Les statistiques montrent par ailleurs que les régions de l’intérieur, notamment Kasserine, Sidi Bouzid et Kairouan, connaissent les taux de mortalité les plus élevés rapportés au nombre de véhicules, en raison de faiblesses persistantes dans les infrastructures, l’accès aux secours et les comportements à risque. Les mois d’été — juin, juillet et août — ont été particulièrement meurtriers, tout comme les plages horaires de forte circulation, entre 6 h et 8 h puis entre 16 h et 22 h. Face à ces indicateurs préoccupants, les autorités rappellent avoir renforcé les plans d’action et les dispositifs de contrôle, conformément au rapport annuel de la sécurité routière 2024, afin de mieux comprendre les causes des accidents et d’améliorer la prévention.




