Le Conseil de la presse a mis en garde contre la désinformation scientifique et médicale dans les médias grand public.
Cette mise en garde intervient à la suite de la diffusion, par une chaine de télévision privée, de traitements non règlementées contre le cancer, dépourvus de toute preuve scientifique solide et de pratiques relevant du charlatanisme et d’un exercice illégal de la médecine.
Dans une déclaration, publiée mercredi, le Conseil de la presse a souligné que la liberté d’expression n’empêche pas d’être responsable sur le plan professionnel et juridique, et que la protection du public, en particulier les personnes malades et les catégories vulnérables, représente un principe fondamental de l’activité journalistique.
Le Conseil de la presse s’est dit préoccupé par cette dérive qui enfreint les règles et la déontologie de la profession et expose les personnes malades et leurs proches à de graves risques.
Il a exhorté les médias à respecter scrupuleusement les principes professionnels et éthiques, et à éviter de faire de leurs plateaux des “relais d’illusions” susceptibles de nuire à la santé des citoyens.
Le Conseil a rappelé que le journalisme est une profession fondée sur la quête de la vérité et la vérification rigoureuse des sources. Toute mise en avant de pratiques thérapeutiques illusoires ou d’informations dépourvues de fondement scientifique constitue, dès lors, un manquement grave aux devoirs de la profession.
Le Conseil de la presse a mis en garde contre les discours imprégnés de charlatanisme ou la pseudo-médecine, susceptibles d’induire les personnes malades en erreur et de les pousser à adopter des comportements potentiellement dangereux. Cette situation confère aux médias une responsabilité sociale et morale d’autant plus importante envers le public, en particulier les personnes malades et vulnérables.




