Selon le rapport 2025 de World Population Review, la Tunisie occupe la 4ᵉ place mondiale parmi les pays les plus touchés par les troubles dépressifs, avec un taux estimé à 6 120 cas pour 100 000 habitants, soit près de 733 000 personnes concernées.
Ce classement situe la Tunisie derrière le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Ukraine, mais devant le Liban, mettant en évidence un enjeu majeur de santé publique dans le pays et en Afrique. Ces chiffres, fondés sur les diagnostics déclarés, reflètent une réalité susceptible d’être sous-estimée en raison de facteurs comme la stigmatisation ou l’accès inégal aux services de santé mentale. Les spécialistes rappellent que la dépression peut se manifester par un profond mal-être émotionnel, une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes, une fatigue persistante ou encore des difficultés de concentration.
Les facteurs de risque varient entre prédispositions biologiques, antécédents familiaux, traits de personnalité ou contextes de vie difficiles. Face à cette situation, le rapport souligne l’urgence pour la Tunisie de renforcer la prévention, d’améliorer l’accès aux soins psychologiques et de mener des campagnes de sensibilisation afin de soutenir les personnes concernées et réduire la stigmatisation entourant la santé mentale.




