Des représentants de partis politiques, d’associations et d’organisations de la société civile ont participé samedi à une marche, partie de la place du martyr Helmi Manaï à Bab El Khadhra en direction de l’avenue Bourguiba, à Tunis.
Encadrée par un important dispositif sécuritaire, la manifestation a parcouru plusieurs rues avant d’atteindre le centre-ville.
Les manifestants ont réclamé la libération des personnes condamnées dans l’affaire dite de la “complot” ainsi que des détenus poursuivis dans d’autres dossiers.
À l’appel du Parti républicain, les protestataires ont dénoncé la “criminalisation de l’opposition” et appelé à “libérer l’espace public”, tout en exhortant la justice à “jouer pleinement son rôle, loin des règlements de comptes politiques”.
Les forces de sécurité ont érigé une barrière au milieu de l’avenue Bourguiba, demandant aux manifestants de ne pas la franchir et d’assurer le respect de la loi, en réaffirmant le droit de manifester sans perturber les citoyens.
La plupart des participants s’y sont conformés, malgré des tentatives de certains de poursuivre la marche.
La marche intervient après l’arrestation d’Ahmed Néjib Chebbi, Ayachi Hammami et Chaima Issa, en exécution du jugement définitif de la Cour d’appel de Tunis dans l’affaire dite de “complot”.




