La justice militaire libanaise a décidé, ce mardi 25 novembre, de reporter au 3 février prochain le procès du chanteur Fadl Shaker, à la demande de son avocate Amata Mubarak, qui a sollicité un délai supplémentaire pour examiner les dossiers liés aux différentes affaires engagées contre son client.
En ouverture d’audience, la défense a également demandé que la séance se tienne à huis clos, une requête rejetée par le président du tribunal, le général Wissam Fayad, qui a maintenu le caractère public des procédures. Fadl Shaker doit être jugé dans le cadre de quatre dossiers portant notamment sur son appartenance présumée à un groupe armé, le financement de ce dernier lié au prédicateur Ahmed Al-Assir, ainsi que sur la possession illégale d’armes et des accusations d’atteinte à l’autorité de l’État.
Ce nouvel épisode judiciaire intervient quelques semaines après que l’artiste s’est livré aux services du renseignement, mettant fin à des années de clandestinité au sein du camp de Aïn el-Héloué.




