Lors de l’audience tenue ce lundi devant la chambre pénale spécialisée dans les affaires de corruption financière au Tribunal de première instance de Tunis, le ministère public a réclamé une caution exceptionnelle de 1000 milliards de dinars pour envisager la libération de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk.
Cette demande intervient dans le cadre d’une affaire liée à la levée du gel de certains de ses avoirs à l’étranger. Plusieurs autres prévenus étaient également présents, parmi eux l’ancien directeur général de la société El Karama Holding, Adel Garra, l’homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia, ainsi que l’ex-ministre de l’Agriculture, Samir Bettaieb, dont les avocats ont également sollicité la mise en liberté. À l’issue de la séance, la chambre a décidé de mettre l’affaire en délibéré afin d’examiner l’ensemble des demandes d’élargissement et de fixer ultérieurement une nouvelle date pour la poursuite du procès.
Ce dossier, qui implique plusieurs personnalités politiques et responsables publics, porte sur des soupçons d’enrichissement illégal et d’abus de fonction au détriment de l’administration.




