Des chercheurs de l’Institut de recherche spatiale de l’Académie des sciences de Russie et de l’Université HSE ont identifié un type inédit d’ondes radio naturelles provenant de l’environnement spatial entourant la Terre.
Ces émissions, baptisées « rayonnement continu dans la gamme hectométrique », ne peuvent être détectées depuis le sol en raison de leur absorption par l’atmosphère ; elles ont donc été découvertes grâce aux satellites en 2017. Après sept années d’analyse, les scientifiques ont déterminé que ce phénomène résulte d’interactions complexes entre les particules chargées et le champ magnétique terrestre au sein de la plasmasphère. Fait surprenant, ce rayonnement adopte un comportement quasi « vivant » : il apparaît chaque nuit après le coucher du soleil, disparaît progressivement quelques heures après l’aube et présente une forte saisonnalité, avec une intensité accrue en été. Sensible aux variations de l’activité solaire, il s’est totalement estompé lors du pic de 2022 avant de potentiellement réapparaître lorsque l’activité diminuera.
Cette découverte constitue une avancée majeure, offrant de nouvelles pistes pour comprendre les interactions Soleil-Terre et pour identifier, ailleurs dans l’univers, des planètes dotées d’un champ magnétique, élément clé à l’émergence de la vie.




