“Plus besoin de rappeler que l’UGTT, principale organisation syndicale du pays, est un acteur essentiel dans le dialogue et les négociations sur les détails des majorations salariales 2026-2028, a souligné le secrétaire général de l’union régionale du travail de Béjà, Hafedh Rabii.
S’exprimant lors d’une conférence des cadres syndicalistes de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) tenue, dimanche, à Béjà, sur les acquis économiques et sociaux du peuple tunisien, le responsable syndical a plaidé en faveur de la reprise du dialogue et des négociations entre le gouvernement et l’UGTT afin de “régler les questions encore en suspens”.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Rabaï a indiqué que les augmentations salariales dans le secteur privé étaient initialement prévues depuis janvier 2025 sur la base des résultats issus du dernier accord sur les majorations salariales mais que celles-ci n’ont pas été mises en œuvre.
Il a souligné l’importance pour le gouvernement de négocier avec les représentants des travailleurs et le patronat, estimant que le rôle de l’UGTT est essentiel pour régler les détails des différentes augmentations salariales dans le public et le privé et autres droits, conformément aux accords nationaux et internationaux en vigueur.
Il a ajouté que les cadres syndicaux de Béja sont unanimes à revendiquer un rôle actif de l’organisation syndicale pour défendre les acquis sociaux et économiques de la classe ouvrière, tout comme ils sont disposés à engager les différentes formes de protestation afin de porter haut la voix des ouvriers, dont notamment, le recours à la grève décrétée en octobre dernier par le conseil national de l’UGTT.
La conférence a été également l’occasion de discuter d’une série de préoccupations liées, notamment, au dialogue national et à la situation de nombre d’entreprises économiques, dont la société tunisienne du sucre (STS) et le secteur de la santé dans la région.




