En Tunisie, les groupes sanguins O et A sont les plus répandus, tandis que les groupes à facteur Rhésus négatif demeurent rares, selon le directeur général du Centre national de transfusion sanguine, Hamida Salama.
Ce dernier précise que la législation encadrant le don de sang repose sur les groupes classiques (A, B, AB et O), mais que le centre veille, à titre exceptionnel, à fournir des sous-groupes précis pour les patients nécessitant des transfusions répétées, tels que les personnes atteintes de thalassémie, les malades sous chimiothérapie et les femmes enceintes, afin d’éviter toute réaction immunologique. Il rappelle que le don de sang est un acte profondément humain, accessible à toute personne en bonne santé âgée de 18 à 65 ans. Les hommes peuvent donner jusqu’à cinq fois par an, contre trois fois pour les femmes, avec un intervalle minimum de deux mois entre chaque don.
Le prélèvement, qui ne dépasse jamais 8 % du volume sanguin total, est rapidement compensé par l’organisme. Toutes les opérations sont effectuées avec du matériel stérile à usage unique, et chaque don s’accompagne d’un dépistage complet des principales infections transmissibles. En contrepartie, le donneur reçoit une carte de donneur de sang lui garantissant, ainsi qu’à sa famille proche, une priorité d’accès au sang pendant une année.




