Samir Dilou a lancé un cri d’alarme après sa visite à la prison de Belli, affirmant que Jaouhar Ben Mbarek, en grève de la faim depuis plusieurs semaines, se trouve « au bord de la mort ». L’avocat explique que toutes ses tentatives pour le convaincre de reprendre au moins un minimum d’alimentation ont échoué, face à la détermination inflexible du détenu.
Dilou dénonce avec force l’indifférence des autorités et s’interroge sur la responsabilité de laisser un homme se consumer lentement, qualifiant cette situation d’« exécution déguisée ». Dans un ton grave et accusateur, il appelle les responsables à assumer leurs actes et à mettre fin à ce qu’il décrit comme une tragédie humaine en cours.




