Le militant et universitaire Jaouhar Ben Mbarek, détenu dans le cadre de l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État », a entamé depuis minuit une grève de la faim sauvage, refusant de s’alimenter, de boire et de prendre ses médicaments.
Selon le comité de défense, ce geste extrême constitue un acte de protestation contre un procès qu’il juge inéquitable et dénué de fondement, qualifiant la procédure de « procès impossible ». Souffrant déjà d’hypertension et des premiers signes de diabète, Ben Mbarek met ainsi sa vie en grave danger. Ses avocats dénoncent une stratégie d’usure et de lente élimination des opposants politiques, rendue possible par des détentions prolongées et des conditions carcérales jugées indignes.
Ils tiennent le pouvoir pour pleinement responsable de son état de santé et réitèrent leur appel à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques détenus pour leurs opinions ou leur engagement pacifique contre le régime en place.




